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Le Cinéma à Marseille
L'éveil à l'image

L'APPARITION DE MARSEILLE A L'ECRAN

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C'est avec des films d'actualité et des documentaires mettant en exergue la vie et l'activité économique de la ville que Marseille débutera discrètement sa carrière sous le feu des projecteurs. On découvrira ainsi Le port de Marseille et son commerce, sous l'égide de la Société de Géographie de Marseille, La fabrication de l'huile, avec la collaboration de l'huilerie Victor Régis (jusque dans les années trente Marseille comptait un nombre important d'huileries) ainsi que L'église des Réformés, Le marché aux coquillages et Marseille en tramways, court-métrages projetés à l'Eden.

La cité phocéenne fera ses premiers pas dans le cinéma de fiction à la fin des années 10, le plus souvent dans des adaptations d'œuvres littéraires comme Bouclette (1918) — une réalisation de Louis Mercanton basée sur L'Ange de Minuit avec Gaby Deslys, Gabriel Signoret et Henri Pilser dans les rôles principaux —, Fabienne (1920) — une pièce de théâtre en cinq actes tournée par Camille de Morlhon sous l'égide de Valeta, la société de production qu'il vient de fonder — et L'Homme du Large (1920) de Marcel L'Herbier, tiré d'un roman de Balzac (Un drame au bord de mer) avec Jacques Catelin, Roger Karl et Charles Boyer (restauré en 1998 par le Centre National de la Cinématographie).

Contre toute attente, contredisant l'adage qui voudrait que le trio Besson/Pirès/Krawczyk ait inventé le cinéma d'action « carburé » marseillais, L'insaisissable Montenlair, burlesque du hongrois Làszlò Moholy-Nagy, présentera dès 1919 une folle poursuite en tramway et voiture qui débute à Saint Menet sur la route Aubagne-Marseille et s'achève sur le port, aux pieds du pont transbordeur.

Le Comte de Monte CristoLe cinéma d'aventure d'époque viendra aussi jeter l'ancre à Marseille, le marseillais Louis Feuillade, réputé ses films à épisodes comme Fantomas et Judex, venant y tourner en extérieur Barrabas (1920), Parisette (1921) et surtout Le fils du flibustier (1922). Mais c'est bien évidemment Le Comte de Monte Cristo qui marquera le plus le genre, une multitude d'adaptations, de 1908 à nos jours, retraçant les aventures d'Edmond Dantes et son internement au Château d'If. Si nombre de ces films ne seront pas tournés Marseille, ils contribueront toutefois à véhiculer l'image romanesque de la ville à travers le monde (voir notre dossier spécial sur Le Comte de Monte Cristo).

La deuxième Exposition Coloniale de Marseille (1922) s'investira dans le cinéma, la Société Eclair couvrant par ses reportages les principales manifestations, tandis que Gaumont et Phocéa utilisent certaines parties de l'Exposition comme décor pour le tournage de films comme Tao de Gaston Revel, d'après un roman de A. Galopin avec Joe Hammon en vedette. Un an plus tard, Louis De Carbonnat utilisera quant à lui le port pour une étape du Tour de la France de deux enfants d'après le célèbre roman de G. Bruno tandis que Cœur Fidèle, un mélodrame d'Epstein, verra deux hommes s'affronter pour l'amour d'une marseillaise. Si le tournage d'œuvres de fiction constituera alors l'essentiel de l'activité cinématographique à Marseille, le documentaire ne sera pour autant abandonné. La même année, le journal Le Radical créera ainsi Le Radical Cinématographique qui s'attachera à couvrir les événements locaux dans des reportages qui seront projetés en première partie dans les salles du coin. Si son existence ne sera qu'éphémère, on retiendra cependant son segment sur l'explosion de la cargaison du cargo anglais Otterburn, en rade de Marseille, dans la nuit du 22 au 23 novembre 1923. De son coté, la société Marseille et l'Industrie suivra la percée du tunnel maritime du Rove.

L'AVENEMENT DU CINEMA PARLANT

Crée en 1926 aux U.S.A. chez les studios de la Warner, le cinéma parlant fait ses débuts timides dans quelques séquences du Chanteur de jazz d'Alan Crosland (1927) avant de devenir totalement opérationnel en 1930, gagnant par la même la France et les rives de la cité phocéenne avec la première mondiale de La route est belle au Capitole sur la Canebière. Réalisé par Robert Florey avec le ténor André Baugé dans le rôle principal, le film verra sa popularité se répandre rapidement, des spectateurs affluant des quatre coins de la région pour assister aux projections qui suivront.

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