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Le Cinéma à Marseille
L'éveil à l'image

Un dossier de Fred Thom & Roger Antoine

PREMIERS REGARDS

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Le 29 juin 1895, le Kinétoscope d'Edison est présenté à la brasserie Noailles. Contre toute attente, l'événement passe inaperçu, les marseillais ne se bousculant guère pour jeter un coup d'oeil à travers le binoculaire — pour la pourtant modeste somme de 25 centimes. Paradoxalement moins d'un an plus tard, ces derniers accueilleront pourtant avec enthousiasme la présentation d'une série de court-métrages signés Louis Lumière.

Le Nouveau Théâtre ouvre ses portes au 14 rue Noailles le 14 octobre 1899 pour la commémoration du 25e centenaire de la ville avec le Ciné Américan Bioscop et propose Cendrillon de Méliès. La salle utilise un système phono-cinéma-thèâtre, alliant le projecteur à un phonographe à cylindre. Le son est quasiment inaudible mais le procédé séduit le public.

S'inspirant du fabriquant de meubles parisien Dufayet, le magasin de vêtements pour hommes Dewarchter, alors situé au 5 la Canebière, se sert du procédé comme outil publicitaire. La même année apparaissent deux nouveaux établissements polyvalents alternant entre le cinéma et le music hall : les Fantaisies Féeriques au coin Boulevard du musée (Bd. Garibaldi) et des allées de Meilhan et le Merveilleux Théâtre dans les locaux du journal Le Radical. Ce dernier sera inauguré avec la projection de La rose de Noël, une fantaisie de Méliès.

En 1906 a lieu à Marseille la première Exposition Coloniale qui accueille le cinéma, avec son écran en plein air, tandis que la section Indo-Chinoise organise pour l'occasion des projections sur la vie dans les colonies et protectorats français. La même année, l'Eldorado, une nouvelle salle de spectacle polyvalente située sur la place Castellane, innovera grâce à un phono-cinéma-théâtre modernisé permettant la synchronisation du son et de l'image. Les quatre cents coups du diable de Méliès y seront projetés pendant 8 mois. Un an plus tard, l'Eden situé au 39 rue de l'arbre, à l'angle avec la Canebière, bâtira sa réputation comme salle d'un certain standing grâce à l'utilisation d'un équipement dernier cri et la présence d'un chanteur et d'un orchestre qui accompagnent la projection des films. D'autres cinémas suivront l'exemple tels le Modern (futur Rialto) & le Femina sur la rue Saint Ferréol, l'Odéon aux Allées de Meillan, avant que l'implantation des salles ne se généralise à l'ensemble de la ville et des banlieues.

>> Marseille à l'écran        





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