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Dave Gahan : Paper Monsters











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Dave Gahan
Paper Monsters

Genre : Rock/Electronique
Année : 2003
Pays : USA
Site Officiel : Dave Gahan
Détails : Titres & Extraits
Label : Reprise Records
On n'attendait pas vraiment le premier album solo de Dave Gahan au tournant, Martin Gore, maestro et homme-orchestre de Depeche Mode, n'ayant jamais réussi à passer le cap de l'anecdotique avec ses Counterfeits, hormis pour le single « In A Manner Of Speaking ». Sans être révolutionnaire, Dave Gahan crée pourtant la surprise avec Paper Monsters, œuvre naïve et écorchée bien plus convaincante que le dernier album en date du groupe, Exciter.

Sous la tutelle de Ken Thomas, producteur de Sigur Rós, et épaulé par Knox Chandler, ex-guitariste des Psychedelic Furs et de Siouxsie & the Banshees, Gahan a crée un disque à multiple facettes, oscillant entre le gros son de Depeche Mode, période Songs Of Faith & Devotion, et des ballades intimistes electro-psychédéliques touchantes et sophistiquées. Et c'est justement là, lorsque Gahan s'aventure hors des sentiers battus « modiens » que Paper Monsters prend toute son ampleur, révélant sa beauté dans une vulnérabilité non feinte. Conjuguée aux textures atmosphériques envoûtantes de Thomas, la voix de Gahan parvient à vous transporter, lorsqu'elle abandonne ce côté rock parfois esbroufe pour la fragilité, toute en retenue. Passant outre la niaiserie de certaines paroles « Maybe one day we'll all be free », on retiendra surtout la sincérité de ce disque, sorte de journal intime d'un homme meurtri, décliné sur le mode de la confidence.

Si des morceaux comme « Dirty Sticky Floors », « Hold On », « Bottle Living » et « Black And Blue Again » satisferont probablement les fans de Depeche Mode, c'est surtout le sublime « Stay », en apesanteur sur son thème évanescent, lointain écho de l'Ennio Morricone des Anges de la nuit, que l'on retient, témoignage de la démarche plus personnelle de Gahan. « Hidden Horses » s'impose aussi, croisement inattendu du style vocal musclé de Gahan et des textures psychédéliques de Sigur Rós, sans oublier « A Little Piece », « Hold On » et l'orchestral « Bitter Apple ». Tout se termine sur un « Goodbye », où, après quelques minutes, l'apparente tranquillité fait soudainement place à des guitares rageuses, représentant parfaitement la variété atmosphérique et émotionnelle de Paper Monsters.

  Ed Dantes

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