The Chemical Brothers SurrenderThe Chemical Brothers Surrender






The Chemical Brothers: Surrender











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The Chemical Brothers
Surrender

Meilleur album du groupe, Surrender marque la fin de cette décennie, et de ce siècle par un hommage à la musique électronique, et par la même, affirme son explosion comme musique officielle du XXI siècle.

Aprés l'ennuyeux funky Dig Your Own Hole, qui ne tenait que sur ses deux singles "Setting Sun" rayonnant du succés de la bande son du film Trainspotting et le Prodigyen "Block Rockin' Beats", The Chemical Brothers célèbrent la techno dans leur album le plus abouti, un cran bien au-dessus de récentes sorties respectives de leurs challengers The Prodigy, Orbital, Underworld et Moby.

Surrender est donc un hommage à la musique électronique sous toutes ses formes, de ses pionniers primitifs comme Kraftwerk et ses sons baroques et tordus, en passant par l'Acide, la Trance, la House jusqu'aux hybrides rock-techno du moment, le tout évidemment supporté par des Chemical Beats, basses et rhythmiques emblèmatiques du groupe. La présence d'invités bien choisis vient renforcer cette notion d'hommage. D'une part le groupe remercie les mouvements musicaux qui les ont influencés en invitant ceux qui les symbolisent: Bernard Summer de New Order & Joy Division pour cette musique mélancolique New Wave qui les caractérisent, Noel Gallagher d'Oasis pour la pop anglaise issue des Beatles, Hope Sandoval de Mazzy Star pour l'héritage Velvet Underground et Jonathan Donahue de Mercury Rev pour les nappes noisy. Mais, au-delà du simple clin d'oeil, The Chemical Brothers font leur respect aux visionnaires de cette décennie. Alors que New Order fut l'un des premiers groupes à s'embarquer dans l'électronique pour une mutation techno-pop, Noel Gallagher est un des premiers musiciens typiquement rock à avoir compris que la révolution musicale passait par l'ordinateur (sa contribution à "Setting Sun"). Quant à Hope Sandoval, elle représente cette nouvelle vague de chanteuses folk ou lyriques qui viennent prêter leur voix aux beats et samples, devenant des sirènes hypnotiques pour un envoûtement jamais égalé par les instruments de musique traditionnels.

Surrender débute avec "Music:Response", clin d'oeil aux débuts de la techno-pop, avec sa mélodie raffraichissante aux bidouillages kraftwerkiens. "Out of Control" est une collaboration réminescente de "Life is Sweet", Bernard Summer prenant le relais du chanteur des Charlatans pour un morceau susurré à mid-tempo. "Let Forever Be" accueille Noel Gallagher pour un morceau beatlesque dont les harmonies, une fois de plus tirées du "Tomorrow Never Knows" des quatre de Liverpool, offrent un moment de pure pop (un morceau que les Beatles auraient pu écrire s'ils avaient eu un ordinateur) au contraire du fouillis sonore de "Setting Sun". Si "The Sunshine Underground" est éthéré, ce n'est que pour mieux annoncer la ballade "Asleep From Day", supplique lancinante à la beauté glacée amenée par Hope Sandoval. Et évidemment le single "Hey Boy Hey Girl", aussi radical que les débuts de Daft Punk, qui impose sa frénésie inaliénable, en moquant mais aussi saluant les insupportables DJs qui ont été les catalyseurs de l'explosion techno. Quant au reste, de purs moments d'adrenalynes et de techno 100% pur jus comme on en espérait plus.

Au delà de la qualité musicale de l'album, Surrender prévient l'auditeur, tout comme le siècle à venir, qu'il ne pourront que se rendre aux sonorités de cette nouvelle musique technologique.

  Fred Thom

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