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The Beach: Bande Originale Du Film











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The Beach
Bande Originale Du Film

Dans la tradition du désormais classique Trainspotting, telle une sequel musicale, la bande originale de The Beach surfe les courants électroniques avec cette fois un parfum d'exotisme.

Succés oblige, mais facilité commerciale aussi, les héros de Trainspotting reprennent donc, sous la houlette du réalisateur Danny Boyle, le flambeau avec des morceaux inédits. On retrouve ainsi Leftfield, Underworld, New Order et Blur alors que Moby, Orbital et Unkle, autres champions des BOF les rejoignent. Underworld qui avait été le catalyseur de Trainspotting avec son puissant "Born Slippy" joue cette fois-ci la carte du minimalisme avec un morceau lancinant qui monte tout en douceur pour finalement capturer l'auditeur. Leftfied entame avec un morceau techno efficace à l'harmonie mystérieuse.Moby amène un de ses classiques à la finesse d'une "Porcelain". Unkle reste dans son registre lyrisme+rythmes tandis que Faithless plonge dans la rave. Si le remix de Blur est des plus pénibles, New Order est de retour avec sa formule efficace basse aigue, guitares légères et mélodie accrocheuse. On notera aussi la présence de All Saints pour un clonage de Madonna. Si leur "Pure Shores" ressemble à s'y méprendre au "Substitute For Love" de la madonne, il faut dire qu'il est écrit et produit par son âme damnée William Orbit.

Hors de ces contrées connues, la principale différence avec Trainspotting réside dans l'exotisme apporté par quelques morceaux World Music, là où son prédécesseur misait sur l'alternatif. Outre Asian Dub Foundation avec ses vagues ragga, c'est surtout la beauté de l'évanescent "Voices" de Dario G & Vanessa Quinones avec son folk celtique qui marquera. Seul véritable supplice, la présence du "Yeke Yeke" de Mory Kante, qui, si cela n'était déjà pas assez est affublé d'un remix du, décidemment fainéant Hardfloor, qui reprend son pour son celui qu'il vait fait il y a quatre ans de ça pour le "It's No Good" de Depeche Mode. Seule touche américaine (avec Leo!!)la présence de Sugar Ray avec un morceau agréablement pop. Et pour clore, l'album ne pouvait mieux s'achever qu'avec "Beached" fruit de la collaboration d'Orbital et d'Angelo Badalamenti et sommet de cette BO. Imaginez le mariage des sonorités d'Orbital avec le monde étrangement Twin Peaksien de l'alter ego musical de David Lynch. Comme pour venir refermer la boucle ouverte avec le "Go" de Moby. Et les paroles de De Caprio ne viennent que renforcer l'ensemble. Seul regrés, l'absence de Vast, pour une bonne part dans l'efficacité de la bande annonce (en attendant l'album The Beach 2)

Plus qu'une bande son supportant efficacement le film, The Beach est un album à part entière et tout à fait réussi.

  Fred Thom

     The Beach


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