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Meurs un autre jour













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Meurs un autre jour
Réalisé par Lee Tamahori

Avec : Pierce Brosnan, Halle Berry, Rosamund Pike, Rick Yune
Durée :
Pays : USA
Année : 2002
Web : Site Officiel
Le dernier James Bond, 20e du nom (si on écarte de la liste Jamais plus jamais, non considéré comme un opus officiel de la série), débarque sur les écrans du monde, dans une ambiance d'anniversaire qui attire les feux de tous les projecteurs sur l'espion le plus célèbre du cinéma. L'occasion de voir si son smoking a pris un pli ou si son Walther PPK ne s'est pas enrayé. Quarante ans passés à sauver le monde, ça peut user, non ?

Même si les puristes continuent à pleurer la virilité de Sir Sean Connery, force est d'admettre que Pierce Brosnan a su allier humour, classe, flegme et… virilité, là où Roger Moore jouait essentiellement la carte des boutades mises en pli, alors que Timothy Dalton se prenait plutôt pour une unité d'élite des paras. Quelqu'un a parlé de George Lazenby ? L'agent 007 sous les traits de Pierce Brosnan, c'est un peu un cocktail de tous les précédents.

Avec Meurs un autre jour, James Bond ne trahit pas son histoire, son passé et ses traditions, tout en s'adaptant à l'air du temps, avec plus ou moins de réussite. Nous sommes au 21e siècle, qui sera plus, plus, plus, ou ne sera pas. Plus rapide, plus sophistiqué, plus beau, limite virtuel. D'autant que notre agent secret doit composer avec de sérieux concurrents comme le libidineux Austin Powers qui le plagie en y apportant sa sauce psyché ou encore le culturiste XXX, qui sent plus le cambouis et la salle de sport que l'after-shave. Les scénaristes Neal Purvis et Robert Wade, et le réalisateur Lee Tamahori l'ont bien compris. Tout y est, ou presque, pour faire de ce Bond le premier de ce début de nouveau siècle. Toutes les scènes de combats ou de poursuites se construisent comme des niveaux de jeu vidéo : ici un corps à corps avec un gros balaise, au milieu de dizaines de rayons laser meurtrier à éviter ; là une fuite éperdue à bord d'un dragster des neiges pour échapper à un rayon projeté par un satellite. Rien que ça ! Comme dans un jeu vidéo, le décor (la « map ») change au gré du scénario, des méchants rencontrés, et les armes et véhicules utilisés diffèrent en fonction des situations. Un duel au sabre ? Une partie de surf pour se jouer d'une mort certaine ? Une fusillade à bord d'aéroglisseurs ? Tout comme le joueur, 007 s'adapte. A la situation, à son temps. Même le duel final prend des atours de combat avec le boss final des jeux vidéo : il est puissamment armé et seule l'astuce du héros pourra avoir raison de sa force de frappe. En outre, les joueurs avertis remarqueront l'exosquelette tel qu'on peut en voir dans des hits de consoles tel que Metal Gear Solid Snake.

Encore timide sur le plan du technologique (on y parle brièvement de manipulation d'ADN) et sur celui du virtuel, ce Bond s'autorise quelques incursions dans le monde de la réalité alternative, lors de deux scènes où 007 utilise des lunettes pour s'entraîner. L'occasion de tromper le public et de mettre en abîme, de façon aussi superficielle soit-elle, l'un des credo du cinéma : emmener le spectateur dans un monde improbable, en tout cas, de le convaincre qu'il existe.

Pour le reste, les rituels répondent à l'appel : la traditionnelle scène de casino, où Bond humilie son adversaire au jeu, se tient ici dans une école d'escrime. Le fleuret remplace les cartes. Jamais plus jamais avait tenté une variante dans laquelle Largo défiait Bond dans une partie de jeu vidéo, à l'époque du joystick (aujourd'hui remplacé par le joypad). Les courses de bolides à grand renfort de cascades ne décevront pas les amateurs. Quant à l'inévitable séquence avec Q et ses gadgets, elle se renouvelle ingénieusement : John Cleese invite son client le plus turbulent et le moins soigneux à une visite de son propre musée. On y retrouve divers accessoires lui ayant sauvé la vie lors de précédentes aventures, et la montre qu'il lui remet lui donne l'occasion de rappeler à tous qu'il s'agit de la vingtième : joyeux anniversaire !

Autre clin d'œil, autre signe des temps : la James Bond girl. L'entrée en scène d'Halle Berry, dans le rôle de Jinx, rend hommage au tout premier opus, lorsque Ursula Andress émergeait de l'eau sous le regard ébahi de 007. Jinx porte la même ceinture. Mais cette fois, l'héroïne est noire, alors que la dernière fois qu'une James Bond girl de couleur avait partagé l'affiche avec 007, elle tenait le rôle de la méchante (Grace Jones dans Dangereusement vôtre).

Les nostalgiques des premiers James Bond retrouveront avec joie les fous mégalomanes prêts à lancer le monde dans une guerre mondiale pour assouvir leur rêve de domination. Il y a plus de dix ans que le bloc soviétique s'est effondré. Qu'à cela ne tienne, 007 ira chercher ses adversaires dans le dernier bastion du communisme : la Corée du Nord. Et parce que les aventures de l'agent secret ne sont que vaguement politiques, le méchant n'est pas le pays, mais l'un de ses colonels, fou isolé caché en Islande, dans un palais de glace au design proche de la forteresse du Dr. No .

N'oublions pas qu'un James Bond reste avant tout un divertissement qui obéit à ses propres règles et qui ne souffre la comparaison qu'avec les précédents opus. Ceux qui ont toujours été allergiques au tueur en smoking armé de son Walther PPK (remplacé aujourd'hui par le Walther P99, modernité oblige encore…) bouderont une fois de plus cette nouvelle aventure. Les inconditionnels ressortiront frustrés de devoir attendre plusieurs années avant de retrouver leur espion préféré. Parce que, parole de fan, ce Bond passe avec majesté la crise des vingt ans.

  Moland Fengkov

     Casino Royale
     Le Monde Ne Suffit Pas
     Shaken & Stirred : The James Bond Project Soundtrack





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