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Les Mains vides













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Les Mains vides
Réalisé par Marc Recha

Avec : Olivier Gourmet, Eduardo Noriega, Mireille Périer, Jérémie Lippmann
Scénario : Nadine Lamari & Marc Recha
Durée : 2:00
Pays : France
Année : 2003
Autour d'un cadavre qui change constamment de place, Marc Recha, remarqué en 2001 à Cannes pour Pau et son frère, livre une chronique laborieuse de la vie de quelques habitants de Port-Vendres, ville côtière du Sud de la France.

Axel, en conditionnelle, répare des bécanes chez son oncle Eric, souvent fourré chez une vieille solitaire que tout le monde appelle Madame Catherine. Le jour où la vieille dame casse sa pipe, Eric cache le corps et s'empare de ses économies, rassemblées dans une petite boîte. Autour de cette intrigue, Marc Recha place quelques personnages qui vont et viennent, à commencer par Gérard, venu chercher un travail. Au départ, le réalisateur voulait concentrer son récit sur cet inconnu et sur Madame Catherine. A l'arrivée, ils ne gardent qu'une importance relative à l'écran, même si le personnage du cadavre reste central, perdu au milieu d'une contrôleuse, d'une employées de la Poste, d'un gendarme et du patron d'un restaurant.

Port-Vendres, lieu où tant d'exilés espagnols échouèrent pendant la guerre civile, livre sa mélancolie et sa rudesse à travers le quotidien des personnages, à l'instar du regard de Sophie, la contrôleuse, qui se perd sur les rails et le paysage sauvage. Le climat, sévère et violent comme la Tramontane qui souffle et fouette les falaises, participe de l'atmosphère languide du film.

Tous les ingrédients donnent à penser que le réalisateur voulait poser sa caméra dans une région qui le fascine, au détriment, hélas, d'une intrigue de fait bancale, et de personnages évanescents. N'est pas faute d'avoir exploité le talent de comédiens toujours justes, comme Olivier Gourmet ou Eduardo Noriega, à l'opposé de l'image de macho qu'il peut traîner dans son pays. Pourtant, le film s'étire en longueurs qui auraient mieux servi un documentaire, et les meilleures séquences d'émotion touchent principalement grâce au soutien des chansons mélancoliques et inspirées de Dominique A, voix off à part entière.

Malgré un événement qui bouleverse le cours des choses (une mort encombrante dont tout le monde se moque au bout du compte), le sentiment que rien ne se passe perdure, et l'ennui s'étire. Tel Gérard, on ne demande qu'à prendre un aller simple et de quitter les lieux au plus vite.

  Moland Fengkov





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