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Demonlover
Réalisé par Olivier Assayas

Avec : Connie Nielsen, Chloë Sevigny, Charles Berling, Gina Gershon
Durée : 2:09
Pays : France
Année : 2002
Diane de Monx (Connie Nielsen) travaille pour la multinationale Demonlover, spécialisée dans les images virtuelles. La négociation d'un important contrat avec un groupe japonais, pionnier dans le manga érotique, voit la révélation de ses véritables activités : c'est un agent infiltré, embauché par la société rivale de son entreprise. L'enjeu des négociations porte sur le rachat du groupe Tokyo Animation, qui abrite des sites pornographiques délétères. Diane va être prise à son propre piège, ses collègues se révélant tout aussi dangereux et corrompus qu'elle. Elle échoue dans une cyber réalité sur laquelle elle n'a plus aucun contrôle.

L'idée d'un film ayant pour toile de fond l'espionnage industriel et les mondes virtuels, était plutôt excitante à la base. Les intentions du réalisateur n'en étaient pas moins passionnantes également, puisqu'il se proposait de réfléchir notamment sur l'image à l'heure de la mondialisation.

Malheureusement, Olivier Assayas noue une improbable intrigue sur cette trame initiale. Le scénario est aussi virtuel que le monde dans lequel évoluent les personnages du film. Tout en incohérences et esbroufes formelles, le film ne convainc pas et finit par agacer, à force d'effets d'annonces et de promesses narratives jamais tenues. Les personnages sont totalement désincarnés, nimbés d'une lumière qui renforce leur inconsistance. Tout est beau et parfait, à commencer par les acteurs bien sûr, leurs tenues, les appartements et hôtels high tech dans lesquels ils déambulent, zombifiés par la caméra d'un Assayas qu'on a connu plus inspiré et sensitif.

Certes, le réalisateur justifie ce parti pris formel en invoquant l'appartenance de ses protagonistes à un monde virtuel. En dehors du bureau, ils ne sont enracinés dans aucune réalité. Il n'empêche qu'Assayas n'arrive pas à dépasser ce constat et que le film ressemble à ce qu'il dénonce. On le regarde comme un catalogue de papier glacé où les sujets sont sans relief aucun. Le final ne génère nul trouble, ni angoisse. Le réalisateur s'est donc fourvoyé dans une esthétisation formelle que n'entame aucune inquiétude, alors que celui-ci voulait précisément interpeller sur le sujet brûlant de l'usage des multimédias et de la société de masse. Un ratage d'autant plus regrettable que nous aimions les actrices qu'il filme : Chloé Sévigny et Gina Gershon en tête. Dommage...

  Sandrine Marques

     Carlos
     Clean
     Boarding Gate





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