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Salif Keita
par Véronique Jean

Votre dernier album, Memba marque un retour à vos origines. Est-ce une façon de vous réconcilier avec elles ?

Non, je n'ai jamais perdu de vue mes origines. En 2001, j'ai créé un studio à Bamako. Par la pratique du jazz, du reggae, de la salsa et du funk, j'ai découvert d'autres styles de musique que j'associe à la musique traditionnelle malienne.

Entre votre exil et votre retour au mali, quels changements avez-vous pu noter dans ce pays ?

La démocratie. Dans un pays qui compte 85% d'analphabètes, il est difficile d'avoir confiance dans les politiciens. Mais maintenant, il est plus facile de s'exprimer.

Pensez vous avoir atteint une maturité sur le plan personnel et artistique.

L'homme n'est mâture que lorsqu'il est mort. Je cherche sans cesse à apprendre et j'espère avoir l'occasion de ne pas faire toujours la même chose…

Pendant le concert, vous nous avez délivré un message empreint d'humanité envers les femmes. Est-ce que la musique est pour vous une forme d'engagement ?

Bien sûr ! Qui peut se permettre de parler comme ça si ce n'est les musiciens avec leur musique. On ne se rend jamais assez compte de combien les femmes souffrent dans le monde et en particulier chez nous. L'homme cultive la terre mais la femme aussi et en plus elle habille sa fille, elle fait la cuisine. C'est elle en fait qui supporte tout le foyer.. . c'est une forme d'esclavage.

Propos recueillis à Coutances, le 25 mai 2006

     Festival Jazz sous les Pommiers en Concert à Coutances


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