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Where the Truth lies













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La Vérité nue
Réalisé par Atom Egoyan

Avec : Kevin Bacon, Colin Firth, Alison Lohman, Rachel Blanchard
Scénario : Atom Egoyan
Titre Original : Where the Truth lies
Durée : 1:47min
Pays : Canada
Année : 2005
Site Officiel : Where the Truth lies
Adaptation du best seller de Rupert Holmes, Where the Truth lies, polar virtuose, dévoile l'envers peu reluisant de l'industrie à rêves hollywoodienne. Chez Egoyan, les sunlights enveloppent de leur halo trompeur les pires turpitudes. La zone d'ombre, réservée habituellement aux coulisses, fait ici l'objet de la quête. La démarche n'étonne guère de la part d'un cinéaste moral, dont la filmographie affirme son penchant pour le secret, les faux semblants et le deuil.

Un célèbre duo de comiques (Colin Firth et Kevin Bacon, tous deux absolument exceptionnels) défraie la chronique télévisuelle durant les années 50, en présentant un mémorable Téléthon. Nouveau medium, la petite lucarne contribue à étendre leur notoriété. Luxe, drogue, argent et conquêtes faciles participent du quotidien de ce couple ambivalent, véritables show men pour qui la langue constitue une vraie force de frappe, mieux, une manière de résistance dans la société policée des fiftie's. Mais le cadavre d'une femme, retrouvé dans leur suite, met un terme à leur carrière fulgurante. Vingt ans plus tard, une journaliste ambitieuse (Alison Lohman) tente de percer le mystère. Elle approche tour à tour les deux hommes, les confronte à leur culpabilité. Vrai travail de maïeutique, Where the Truth lies multiplie les allers retours entre passé et présent. Le souvenir de la nuit où tout a basculé revient comme un leitmotiv entêtant, enrichi, à mesure de nouveaux éléments.

Egoyan aime filmer les trajectoires brisées (Exotica, De Beaux Lendemains), les anges déchus, la perte. Where the Truth lies est un nouveau récit de chute. Néanmoins, le film étonne par sa mise en scène très hollywoodienne : travail de reconstitution soignée, rythme, la narration prime. En dehors des motifs de prédilection, on ne retrouve que peu le style d'Atom Egoyan qui ose, de surcroît, filmer sans ambages la sexualité. Cet effacement de l'auteur au profit du récit donne lieu à un film maîtrisé, mais quelque peu impersonnel.

La réussite de Where the Truth lies tient avant tout dans ce couple trouble, dont la part féminine est assumée par Kevin Bacon. Mais il y a une limite indépassable que ne peuvent franchir ces deux hommes pourtant complémentaires. Cette ligne, c'est peut-être l'écart entre les années 50 et les années 70, le cinéma et la télévision, la vie et la mort.

  Sandrine Marques





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