We Were SoldiersWe Were Soldiers Critique du film






We Were Soldiers













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We Were Soldiers
Réalisé par Randall Wallace

Avec : Mel Gibson, Madeleine Stowe, Sam Elliott, Chris Klein
Durée : 2:16
Pays : USA
Année : 2002
Web : Site Officiel
Basé sur: Livre
Si vous vous demandiez ce dont était capable un patriote courageux au Viêt-nam, vous trouverez certainement la réponse dans le plat We Were Soldiers, deuxième réalisation du scénariste-producteur Randall Wallace.

Basé sur le roman de Harold G. Moore, We Were Soldiers Once...and Young , le film relate le premier engagement américain au Viêt-nam. Se concentrant sur les préparatifs et la bataille, nous suivons Moore (Mel Gibson) en père affectueux puis en colonel héroïque menant la charge de la nouvelle 7ème cavalerie (une unité d'hélicoptères).

Au cas où vous auriez manqué l'allusion faite au début puis à maintes reprises, l'unité de Moore est la même que le général Custer commandait pendant les guerres indiennes, établissant We Were Soldiers comme un Little Big Horn au Viêt-nam. Si cette bataille est le morceau de résistance, le film développe également deux autres trames en parallèle, l'une ayant pour sujet les épouses des soldats et l'autre le conflit vu de l'ennemi.

Continuant sur la lancée de Braveheart et de Saving Private Ryan, We Were Soldiers est une description sanglante de la guerre. Malheureusement le film arrive trop tard. Tandis que presque tout a déjà été dit sur le Viêt-nam au cinéma, ce film ne peut même pas prétendre être une reconstitution réaliste de la guerre puisque La Chute du Faucon Noir (Black Hawk Down) vient tout juste d'en redéfinir la notion de réalisme. Nous sommes donc laissés avec pas grand chose à nous mettre sous la dent, le film étant même dénué du divertissement que fournissait au moins le Patriote.

Les carences de la réalisation de Randall Wallace tournent We Were Soldiers en une sorte de pagaille cinématographique dans laquelle il est difficile de se retrouver. L'auteur de l'épique et glorieux Braveheart devrait se cantonner à l'écriture (quoiqu'on lui doive aussi Pearl Harbor) plutôt que de se fourvoyer dans la réalisation (rappelez-vous de son premier film, l'Homme au Masque de fer). La caméra se déplace d'un groupe de soldats à l'autre sans que l'on puisse vraiment les situer. En dépit de l'abondance d'hémoglobine, les combats sont peu spectaculaires. L'ennemi se déplace comme une bande de zombies en route pour l'abattoir, annihilant ainsi tout sens d'urgence et de danger malgré les pertes américaines. La photographie est fade, donnant à l'ensemble le look d'un téléfilm qui aurait été tourné à Griffith Park. Le film n'est pas plus consistant dans le style ou dans le rythme. Les affrontements sont entrecoupés de scènes au ralenti sur fond de musique celtique. M. Wallace semble avoir oublié qu'il ne travaille plus sur Braveheart. D'autres moments empruntent fortement aux classiques du genre, de Platoon à Apocalypse Now.

Le vrai potentiel du film réside dans les deux intrigues secondaires. Montrer la guerre ressentie par les femmes était une bonne idée au départ et quelques moments comme la livraison des lettres de décès se révèlent poignants. Malheureusement, cette histoire n'est pas assez développée, le personnage de Madeleine Stowe étant confiné à avoir l'air inquiet ou pleurer. L'autre narrative est plus concluante. Il est rare qu'un film de guerre montre le point de vue de l'ennemi, et tout à l'honneur de We Were Soldiers, les Vietnamiens sont ici respectés. Au lieu d'être de pales caricatures, ils sont montrés comme des hommes décents et courageux qui sont là pour faire leur travail, tout comme les soldats américains.

Les personnages sont à peine ébauchés. Le colonel et son sergent rappellent les films de John Ford avec John Wayne. Mel Gibson, peu convaincant en chef de troupes charismatique, est plus à l'aise en père de famille attentionné. Bien que Barry Pepper ne soit pas trop mauvais en reporter, le reste de la distribution, en particulier Chris Klein et Greg Kinnear, est assez transparent. Seul Sam Elliott tire son épingle du jeu, avec une rugosité amusante.

A vouloir tirer —sans succès— dans toutes les directions, We Were Soldiers perd toute raison d'être.

  Fred Thom






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