La Ligne RougeLa Ligne Rouge Critique du film






The Thin Red Line













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The Thin Red Line
Réalisé par Terrence Mallick

Adaptation d'une nouvelle de James Jones, La Ligne Rouge est un film avec une âme et une profondeur, un poème visuel utilisant la guerre comme toile de fonds pour mettre à jour l'introspection de l'homme face aux paradis perdus et à la mort.

Malick, iconoclaste d'Hollywood, n'a pas raté son retour en force aprés 20 ans d'absence. Ses soldats, individus perdus dans les méchanismes de la guerre sont tout sauf des robots à la GI Jane. Le conflit de Guadalcanal, comme l'ennemi (et les combats), quasi absents du film n'ont que peu d'importance face aux conflits internes de l'homme. Ainsi, là où Saving Private Ryan lorgnait vers le gore et la profondeur de Conan the Barbarian, La Ligne Rouge est dans la directe lignée d'Apocalypse Now, une reflexion sur l'individu utilisant la guerre pour le mettre face à lui même. Bien sûr, dans Apocalypse Now, l'homme faisait face à sa propre folie et à une société sans barrières.
C'est d'ailleurs pour ça que le héros, humaniste mais professionel, est un inconnu au milieu de la brochette de Stars. On doit focuser sur l'homme et non sa représentation.

La cinématographie artistique et allégorique vient renforcer la profondeur, des pensées des soldats au crocodile centralisant la haine et l'aggressivité de l'homme qui detruiront le paradis.

L'interprétation est quant à elle inégale. Le personnage central est incarné avec justesse par Jim Caviezel, et Sean Penn est parfait en sergeant désabusé. Si Koteas, Nolte et Harrilson font aussi bonne figure, les autres caméos tournent au vinaigre, de Travolta ridicule de prétention avec sa petite moustache, à Cusack plus habitué aux rôles de college boys que crédible en leader de commando suicide, en passant par Clooney, toujours aussi indigeant (on imagine comme il a dû faire des pieds et des mains pour enfin être dans un bon film).
On peut aussi reprocher au film sa longueur, n'en finissant jamais là où on l'espérait.

Même si le film comporte des défauts, l'importance de l'oeuvre les noie dans sa profondeur.

  Fred Thom
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