Les Prophéties de l'OmbreLes Prophéties de l'Ombre Critique du film






Les prophéties de l'ombre













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Les Prophéties de l'Ombre
Réalisé par Mark Pellington

Avec : Richard Gere, Laura Linney, Will Patton, Debra Messing
Durée : 2:00
Pays : USA
Année : 2001
Web : Site Officiel Media: Photos
Basé sur : Roman
A priori intrigants, ni le mothman (créature mi-homme, mi-papillon de nuit) ni les prophéties ne sont pleinement expliquées dans ce thriller de science-fiction avec Richard Gere, Laura Linney et Debra Messing.

John Klein (Richard Gere) est le mari comblé d'une rousse volcanique, qui n'est pas une prostituée de L.A. au coeur d'or. Elle s'appelle Mary (Debra Messing). Mary perd malencontreusement la vie après un inexplicable accident de voiture. Toutefois, avant de mourir, elle demande à John si il "l'a" vu. Après la mort de Mary, John "le" voit, sous la forme de dessins représentant une créature ailée aux yeux rougeoyants. Le mothman!

Flash-forward de quelques années ; John, en route pour la Virginie, se retrouve, d'une manière ou d'une autre (en tout cas inexpliquée !) en Virginie Occidentale. Il a parcouru près de 650 km en une heure et demi. Plus étrange encore, est le fait que cela lui soit arrivé à plusieurs reprises, apparemment, d'après un timbré du coin prompt à dégainer son arme. Ce type a vu la même créature que Mary. Une enquête sur le terrain s'impose ! Par hasard, il rencontre Connie Parker (Laura Linney), Sergent de police/conseillère locale qui est bien plus intelligente, charmante et séduisante que le reste de la population de Point Pleasant, Virginia Occidentale, qui a été témoin, dernièrement, de nombreuses apparitions de mothmen et d'autres phénomènes étranges. Elle donne immédiatement à John libre-accès à tous les dossiers de police et le prend sous son aile, sans jeu de mots aucun.

John s'installe, questionne les gens, expérimente l'étrange sous plusieurs de ses facettes, et commence à recevoir des coups de téléphone de morts ou de l'au-delà l'alertant de divers désastres sur le point de frapper l'humanité.Ces appels sont effrayants, et on se demande où tout cela va s'arrêter, surtout après qu'on lui promet que Mary va l'appeler. Il va demander conseil à Alexander Leek (le grimaçant Alan Bates), un chercheur en phénomènes psychiques aujourd'hui retraité qui lui dit de laisser tomber et de rentrer chez lui.

Apparemment, c'est exactement ce conseil qu'a suivi le scénariste (Richard Hatem, célèbre pour Piège à grande vitesse). Le film n'apporte de réponse à aucune des questions qu'il pose, et laisse trop de pistes inexplorées. Pour ceux qui ne connaissent pas la légende du mothman, c'est un problème. Pour ceux qui s'en foutent, c'est encore un plus gros problème. Tout ce qu'on voit, ce sont ces yeux rouges en vrille, et quelques jolis dessins qu'un étudiant branché "gothique" aurait pu réaliser pendant les cours.

En général, le jeu des acteurs est contrôlé. Richard Gere est rongé par l'angoisse, à juste titre. Au lieu d'avoir Debra Messing dans ce film (je m'attendais à voir sortir Jack ou Will de la salle de bains à tout moment), il aurait peut-être été préférable que Richard Gere fasse une apparition comme nouveau petit ami de Grace dans la série. La pire erreur de casting a été de choisir un talent comme Laura Linney ; elle est bien trop subtile pour ce film.

Le réalisateur, Mark Pellington (Arlington Road), est un adepte du suspense et de la tension empreinte de paranoia. La caméra virevolte comme une abeille (ou un mothman ?), zoomant sur les personnages. Le montage est bien fait et la musique "ooga booga" tient le rythme. Il rend également service à Point Pleasant, Virginie Occidentale ; les tours à la Blair Witch ne devraient pas tarder.

Le ton du film donne la chair de poule et laisse présager le pire jusqu'au désastre final et dénouement. Par rapport aux pétards mouillés auxquels on a assisté dernièrement, la fin fait froid dans le dos et rejoint exactement le rêve de Connie. Elle est néanmoins trop tirée par les cheveux et ne s'inscrit ni dans l'esprit, ni dans la direction du film.

Pellington devrait consacrer son talent à de meilleures histoires que celle-ci, qui aurait été taillée sur mesure pour Mulder et Scully, il y a quelques années.

  Anji Milanovic
  Traduit par Christophe Gouveia Roberto




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