Swimming PoolSwimming Pool film : Critique






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Swimming Pool
Réalisé par François Ozon

Avec : Charlotte Rampling, Ludivine Sagnier, Charles Dance, Marc Fayolle
Scénario : François Ozon
Durée : 1:42
Pays : France
Année : 2003
Amateurs de bikinis, de peau hâlée et de chromos divers et variés, ce film pour vieux messieurs, en mal de « rinçage d'œil » est pour vous !

Sarah Morton (Charlotte Rampling), écrivain de polars à succès, traverse une crise personnelle. Elle souhaite se renouveler. Son éditeur lui prête une maison dans le sud de la France. Débarque Julie (Ludivine Sagnier), la fille de l'éditeur, une jeune fille provocante, nymphomane de surcroît, qui trouble le travail de l'écrivain. Une relation ambiguë se noue entre les deux femmes, bientôt unies par un crime. A moins que tout ceci ne soit que fariboles…

Avec Swimming Pool, François Ozon a touché le fond de la piscine et le spectateur boit la tasse ? tchin, tchin !! Avec un aplomb qui forcerait presque l'admiration, le réalisateur accumule les clichés : l'anglaise, forcément guindée et rigide, la bimbo « glossée », folle de sexe, mini-short et seins nus complaisamment filmés. En somme, la psychologie des personnages relève des plus navrants stéréotypes. Pour un peu, on se croirait dans L'Eté meurtrier de Jean Becker !

Ozon n'épargne ni son spectateur, ni ses actrices de la vulgarité à la fois de sa mise en scène et de son propos. Le film n'est qu'un sombre étalage de fantasmes à la petite semaine : la bourgeoise qui se tape le jardinier, le beau serveur du cru qui caresse la bosse de son sexe dans son slip de bain galbé, en contemplant la bimbo à demi nue. On se demande comment Charlotte Rampling a pu accepter de s'avilir à ce point ! Ozon n'effleure qu'à peine la piste saphique et n'approfondit pas le rapport attirance/répulsion qui préside aux relations entre les deux femmes (on est loin, très loin du Servant de Joseph Losey par exemple).

Julie est le « Ca » de Sarah. Sa sulfureuse présence ne modifie que les habitudes culinaires de l'anglaise qui, en lieu et place de son fromage blanc à 0% et de son Coca Light, se met à carburer à la bibine, au saucisson et au foie gras ! Tout simplement ridicule !

Nul érotisme ici, mais un pathétique catalogue de fantasmes petits bourgeois. C'était sans compter sur la piètre chute du film. Ozon installe pendant plus d'une heure trente une histoire qui s'avère, in fine, relever de la fantasmagorie de l'écrivain. C'est sans scrupule que l'on dévoile ce chausse trappe narratif, tant il est agaçant de constater que François Ozon entend constamment se placer avec mépris au-dessus de son spectateur, quand il ne le manipule pas.

Ceux qui sont définitivement portés sur les maillots de bain peuvent toujours se rabattre sur les magazines féminins, qui, en cette saison, comportent de larges dossiers relatifs à la pièce de tissu en question.

  Sandrine Marques

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