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Ouvre les Yeux













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Ouvre les Yeux
Réalisé par Alejandro Amenabar

"Ouvre les yeux, ouvre les yeux". répète inlassablement le réveil du personnage principal dans la scène d'ouverture, tel un avertissement programmé, lancé au spectateur qui devra être réceptif et se méfier de ce qui va suivre. Car tel est le principal atout de Ouvre les Yeux de l'espagnol Alejandro Amenàbar qui passe son temps à jouer avec la logique du spectateur, entremélant scènes réelles ou rêvées, brouillant les pistes et par la même nos esprits.

Cesar est un jeune et riche playboy, qui de conquètes en conquètes n'a toujours pas trouvé la femme idéale, jusqu'au jour où il rencontre Sophia. Ce bonheur enfin trouvé sera pourtant anihilé par son ancienne amante, Noria qui, dans un geste de désespoir ultime, crashe sa voiture dans un mur, défigurant par la même Cesar. Ce nouveau "fantôme de l'opéra" sera poutant réuni de nouveau avec Sophia qu'il finira par tuer. Ou bien est-ce Noria? Ou tout ceci n'est-il que le fruit d'un rêve ou de la folie?

Alejandro Amenàbar réussit à plusieurs niveaux.
Premièrement il démontre que le cinéma espagnol ne se limite pas à la douce folie perverse d'un Pedro Almodovar ou Bigas Luna, bien que la présence de Penelope Cruz déjà figure d'obsessions dans Jamon Jamon semble démontrer le contraire. Deuxièmement, le réalisateur, aussi scénariste, prend un malin plaisir à détruire ce jeune enfant gâté, lui otant tout avec sa beauté, puisqu'il est dénué de cette beauté intérieure qui pourrait le sauver. Enfin, il enchaîne avec une précision sadique scènes réelles et imaginaires, où l'ironie est omni-présente. Quand tout devient trop beau, mielleux comme un conte de fées avec Michelle Pfeiffer, jusqu'à la limite du ridicule, il détruit ce bonheur et cette scène par la suivante, dur retour à la réalité ou au cauchemard? Aussi, côté personnages, son meilleur ami, complexé, mais toujours présent, même quand Cesar lui pique ses copines, semble si facile qu'il en devient humainement peu réel, tout comme Sophia, la fille idéale qui succombe si vite.

Pourtant le film pêche aussi par sa longueur et sa tendance à glisser dans ce dont il se moque, les scènes romatiques, d'où on sait plus bien si cette moquerie est bien réelle ou virtuelle, à l'image du film. De plus, son côté cheap et son arrivée au même moment que les poids lourds Matrix et Existenz dans le cinéma virtuel semble en désamorcer l'originalité et l'intrigue, qui oui, à la fin a des accents Matrixiens. Pour conclure, le film s'achève en bouclant une boucle trop facile et prévisible.

Ouvre les Yeux n'en reste pas moins un bon exercice pour vos cerveaux ramolis par de longues "siestas".

  Fred Thom

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