critique du film Le Retour du Roi DVD The Return of the KingLe Retour du Roi Critique du film






Le Retour du Roi













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Le Retour du Roi
Réalisé par Peter Jackson

Avec : Viggo Mortensen, Elijah Wood, Ian McKellen, Liv Tyler
Scénario : J.R.R. Tolkien Frances Walsh
Titre Original : The Return of the King
Durée :
Pays : USA
Année : 2003
Site Officiel : Le Retour du Roi
Contrairement au troisième volet de Matrix, plus que décevant, le Retour du roi, se montre à la hauteur de l’attente. Pour peu que l’on compte parmi les nombreux aficionados des deux premiers volumes de la célèbre trilogie du Seigneur des anneaux, force est d’admettre que cette conclusion en point d’orgue remplit son cahier des charges : plus long, plus sombre, plus impressionnant. Pour ceux qui en veulent toujours plus. Déjà culte.

Qu’importent les quelques écarts de récit que s’autorise Jackson par rapport au texte original de Tolkien (par exemple, c’est Merry qui recueille les dernières paroles de Theoden, et non Eowyn), ou encore le découpage entre les trois volets (dans le livre, le Retour du roi s’ouvre sur la chevauchée de Gandalf emmenant Pippin à Minas Tirith). L’esprit de l’œuvre originale habite son adaptation cinématographique. Certes, les esprits chagrins avanceront moult arguments fallacieux sur les effets spéciaux qui semblent condamnés à être datés dans l’avenir, sur la relation crypto-homo qui unit Frodon et son acolyte Sam, sur la longueur de l’épilogue (plus de cent pages après la destruction de l’anneau), etc.

Le Seigneur des anneaux se place au-delà du best-seller et du blockbuster. Il s’adresse à la conscience collective et récompense tous ceux qui savent chérir leur part d’imaginaire. C’est un véritable culte, célébré par des centaines de fanatiques qui vont par exemple jusqu’à apprendre la fameuse langue elfique. En ce qui concerne le film, il s’agit ni plus ni moins de plus de trois heures de très grand spectacle. Et c’est déjà beaucoup.

Pour mémoire, les Deux tours s’achevait avec la victoire des hommes sur les orques du mage félon Saroumane, alors que Frodon et Sam, guidés par le fourbe Gollum, s’approchaient du Mordor. Le Retour du roi s’ouvre sur un flash-back montrant Gollum, du temps où il s’appelait Smeagol et n’était qu’un hobbit comme les autres. L’occasion d’assister à sa lente métamorphose au contact de l’anneau, pour devenir Gollum, l’une des plus belles réussites numériques du film, réaliste à souhait dans ses mouvements et dans ses mimiques. Nul doute que cette créature peut prétendre à la même postérité que celle d’un Yoda. Pour le reste, l’utilisation de la technologie numérique donne à l’écran des résultats inégaux (sans doute trop d’équipes différentes travaillant sur un même projet) qui ne traduisent pas toujours un souci de réalisme, essentiellement en ce qui concerne les décors, m ême si les plaines et les montagnes de la Nouvelle-Zélande viennent renforcer la beauté et le sentiment d’espace. Noria de couleurs, gigantisme de l’architecture, telles qu’on avait pu le voir auparavant dans la Menace fantôme ou dans l’Attaque des clones.

Une fois ce pacte accepté, il ne reste qu’à admirer la citadelle de Minas Tirith, siège de la séquence la plus impressionnante du film : la grande bataille des champs du Pelennor. Fidèle à la description qu’en fait Tolkien, la cité de pierre se dresse à plus de 700 pieds à flanc de montagne. Pour rendre compte de la hauteur vertigineuse, la caméra s’élève à la verticale pour embrasser le panorama, quand elle ne survole pas en tous sens les différents niveaux de la ville, parcourus par une route pavée qui grimpe vers le sommet. Ivresse de l’altitude assurée. La bataille elle-même surpasse celle du Gouffre de Helm. Nazgul projetant les soldats dans le vide ou les balayant d’un coup de queue, oliphants piétinant tout sur leur passage, milliers de personnages virtuels se lançant dans la mêlée. Maître mot : la démesure. Même les pierres propulsées par les catapultes ont les di mensions de rochers capables d’écraser, à l’atterrissage, des dizaines de combattants. Enfin, Legolas, l’Elfe agile, terrasse à lui tout seul, dans un numéro d’acrobate, un oliphant et son équipage, glissant le long de la trompe du mastodonte en pleine chute, pour saluer le public. Cette scène résume à elle seule l’ambition principale du Retour du roi : offrir du pur spectacle. Du coup, on ne s’inquiète guère quant à l’issue de cette quête entamée dans la Communauté de l’anneau. Le happy ending ne laisse nulle ombre d’un doute et s’avère sans surprise. Passée la bataille, la destruction de l’anneau et la chute de Sauron ne relèvent que de la formalité. Si bien qu’il est vrai que la fin du film ennuie presque, par son (trop) calme après la tempête, et ses épilogues à répétition, au même titre que les choix de montage qui, souvent, masquent à peine l’amputation de scènes réservées à une future version (plus) longue.

Quoi qu’il en soit, la fin de cette trilogie titanesque marque, que l’on le veuille ou non, que l’on adhère à ce genre de cinéma ou qu’on le rejette, un tournant dans l’histoire du cinéma de divertissement en particulier, et dans celle du cinéma en général. Car la démesure ne s’exprime pas seulement à l’écran mais également par le biais de toute la machine économique et commerciale qui accompagne ce genre de projet : records de nombres de copies (environ mille pour la France), stratégie de guerre pour l’exploitation des DVD, communication de masse via Internet, sans compter les produits dérivés et l’exploitation de la licence (même la Française des jeux compte parmi les convives de ce festin gargantuesque). Tout comme E.T. et Star Wars avaient marqué plusieurs générations de cinéphiles, le Seigneur des anneaux restera longtemps la référence qui aura tracé une nouvelle voie, que ne se priveront pas de suivre des disciples nourris au bullet-time et à la palette graphique aux milliards de pixels.

  Moland Fengkov

     Les Deux Tours
     Le Seigneur Des Anneaux
     King Kong






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