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Hurlyburly
Réalisé par Anthony Drazan

Hurlyburly est un de ces films bavards s'acharnant à démontrer la décadence et l'avilissement d'Hollywood.

Basé sur une pièce de David Rabe et appuyé par un casting de choc, le tandem Penn-Spacey, ce cocktail se voulant explosif ne fait pourtant l'effet que d'un pétard mouillé.
En effet, même si la prestation de Penn (déjà dans la pièce il y a 10 ans) est impressionante, et certains dialogues jouissifs, la longueur du film, le manque de cohésion et de coupant de l'ensemble, et enfin la prestation insupportable de Chazz Palminteri rendent ces 2 heures indigestes.

Penn et Spacey interprêtent des "Hollywood executives" dont l'apart, fil conducteur du film est en quelque sorte le palais de Sodome & Gomorrhe où sexe, drogue, alcool et amoralité règnent. Hurlyburly rappelle d'ailleurs Swimming with Sharks (et pas seulement à cause de l'habituel cynisme de Spacey), et aussi Burn Hollywood Burn.

Seul moment fort du film, Penn, qui dans un moment de sobriété, prenant conscience de leur propre monstruosité, décide de se remmetre à la coke pour ne plus être hanté par ce qu'il vient de découvrir.

Quant aux interprêtes, seul Penn s'en sort haut la main, Spacey, sombrant dans la facilité. Palminteri est quant à lui à vomir, même si c'est le but de son personnage. Le problème est qu'à la différence de Goodman dont le jeu était un régal de répugnance dans The Big Lebowski, Palminteri est dégoutant d'arrogance par son jeu qui prétend vous impréssioner de son génie.
Pour le reste du cast, Garry Schandling est ridicule, tandis que les caméos de Robin Wright-Penn et Meg Ryan n'apportent rien d'exceptionnel. Seule la jeune Anna Paquin est surprenante de réalisme dans un difficile rôle de fugeuse dévergondée.

Pour le prix de la place, louez plutôt Swimming with Sharks et Shortcuts

  Fred Thom




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