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Highlander: Endgame













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Highlander: Endgame
Réalisé par Douglas Aarniokoski

Highlander: Endgame est un hybride étrange. Le film s’inspire en effet de la série télé qui elle même s’inspire du film. Si le but de ce nouvel épisode est sans aucun doute de satisfaire les fans de ces immortels, il sert aussi de transition officielle entre Christophe Lambert (du grand écran) et Adrian Paul (du petit écran). Le résultat ressemble à un épisode de luxe de la série, voire à une série B à petit budget.

Highlander: Endgame a été produit par le tandem Davis-Panzer, aussi producteur du feuilleton, pour 15 millions de dollars, un budget plus que modeste pour un film à effets spéciaux. Il ne faut donc pas s’étonner de l’aspect très carton-pâte de certaines scènes. De plus, le fait que ce soit la première réalisation de Douglas Aarniokoski (réalisateur de deuxième équipe ou assistant réalisateur sur des films comme From Dusk Till Dawn, Fear & Loathing In Las Vegas, The Crow 2 et Austin Powers) et le fruit de plusieurs scénaristes ne fait que renforcer l’aspect maladroit de l’ensemble. Ce qui rend le film encore plus maladroit est son positionnement difficile. Bien que le but des producteurs ait été de satisfaire les inconditionnels de la série et des films, sa sortie sur tous les écrans les a forcés à le rendre accessible de tous afin de le rentabiliser au box office. D’où l’abondance de flashbacks comme mise en situation, répétitions inutiles pour les fans, tandis que les apparitions furtives de certains personnages de la série n’auront aucun sens aux yeux des néophytes et seront trop courtes pour les afficionados. En tentant de satisfaire tout le monde, le film ne satisfait personne.

Highlander: Endgame est plus une extension de la série que du film. Tout à son honneur, le scénario ne prend en compte ni l’insupportable Highlander II, ni le popcornesque Highlander III, The Final Dimension. Il emprunte l’histoire et les thèmes bien plus intéressants du feuilleton qui a réussi à se développer au fur des saisons et, au delà de la prémisse du film original, plus en profondeur.

Duncan MacLeod est au centre de ce nouveau chapitre. Importance est aussi donnée aux Watchers, société secrête chroniquant l'histoire des immortels et intéressante création de la série. Methos et Joe Dawson n'ont eux qu'une caméo éclair. Le méchant de service, l'immortel Kell, s'inspire de même d'un personnage du feuilleton. Le seul véritable coup d'éclat est la rencontre entre Connor MacLeod (Christopher Lambert) et Duncan MacLeod (Adrian Paul) et leur affrontement, sacrifice ultime. Ce sacrifice apporte une certaine force au film, le sauve d'une débacle totale et sèmera l'excitation dans les rangs des fans purs et durs.

Puisque le film passe la plupart du temps à s’expliquer à coups de flashbacks, il n’y a guère de place pour une quelconque étude des personnages. Seul Duncan MacLeod semble être doté d'une certaine épaisseur. Il aurait toutefois nécessité plus d’attention, la série ayant construit son personnage tout en complexité. Connor MacLeod n’est quant à lui que l’ombre de lui-même.

Adrian Paul porte le film sur ses épaules. Il est le seul à apporter conviction à son personnage de Duncan. Christophe Lambert semble toujours avoir du respect pour le rôle qui l’a rendu célèbre: il fait l’effort d’avoir un jeu décent, au contraire des série Z auxquelles il nous a habitué. Mais bien pire que les mauvais effets spéciaux, est sans aucun doute la prestation de Bruce Payne (Kell). Son jeu semble s'inspirer de chaque méchant de Disney et son surjeu vous ferait presque perdre la tête.

La cinématographie est sombre, granuleuse et syncopée. Les scènes de combat sont assez visuelles, rythmées et démontrent une réelle dextérité à l'arme blanche. Malheureusement, les effets spéciaux sont si pauvres qu'ils feraient passer Godzilla pour une prouesse technologique. Certaines séquences comme l'arrivée du gang Orange Mécanique à moto sont des plus ridicules, renforçant l'impression de spectacle au rabais. D'autres comme le Sanctuaire des Immortels, au contraire, développent avec succès une atmosphère gothique. Certaines scènes semblent aussi avoir été coupées au montage final (les courtes 1h28mn du film et la disparition de morceaux inclus dans la bande annonce reflètent les découpages des ciseaux du marketing), ajoutant ainsi à l'incohérence du long métrage. Le film aurait eu plus de chance s'il avait bénéficié d'un budget plus conséquent, d'un meilleur montage et d'un recentrage sur ses fans. Il ne fonctionne qu'en tant que série B ou film télé. N'espérez donc rien de plus, où vous ne pourrez guère apprécier ce plaisir honteux.

Highlander: Endgame n'a ni la fraicheur ni la réalisation efficace du premier Highlander. Ce dernier jeu est un jeu d'opportunités manquées.

  Ed MacThomas




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