Family Man film critique Family Man film DVDFamily Man Critique du film






Family Man














Family Man
Réalisé par Brett Ratner

Niaiserie de Noël

Autoflagellation

C'est bientôt Noël, sainte période à laquelle l'Amérique, première et aujourd'hui unique puissance mondiale, fait repentance, et nous sert en guise de vaches maigres, un nouveau film sur le thème « Et si ma vie était différente ? ». Grave question sur laquelle chacun d'entre nous médite, surtout quand il s'agit de subir 2h10 durant cette mièvrerie destinée à nous faire gober qu'avoir de l'argent et aimer son métier c'est mal et déprimant. Mieux vaut changer les couches d'un bébé et vendre des pneus au détail dans le New Jersey. Après les folles golden eighties, retournons vers les bonnes vieilles valeurs : la crèche des gosses, les chemises bon marché et un bowling arrosé de bière avec les copains. Une aventure avec votre voisine vous sera éventuellement accordée mais seulement si vous êtes vraiment et fondamentalement un sale type.

L'Etrange Noël de Mr Jack

Jack Campbel abandonne sa petite amie Kay pour aller faire un stage de courtier à Londres. 13 ans plus tard, sa vie est rien que moins que désolante puisqu'il nage dans les dollars et la haute couture italienne et lit le Wall Street Journal en attendant que la repoussante Amber Valetta remette sa robe. Il faut, à la veille de Noël, l'intervention d'un ange afro américain (politically correct) pour que notre homme se retrouve propulsé dans la vie qu'il aurait pu avoir avec Kay : il se réveille dans un pavillon de banlieue avec deux bambins qui branchent la télé à 7 heures pour regarder Woodywood Pecker. Et d'y prendre goût l'animal.

Le beurre, l'argent du beurre et la fille du crémier

Mais les miracles n'arrivent que dans les films. N'est pas Franck Capra qui veut : la rédemption de Jack, requin cynique de la finance, greffé à son assistante et à son Palm donne surtout envie de bailler. S'il se croit au début de son aventure en plein trip sous acide, c'est peut être bien ce qu'il faut au spectateur pour supporter cette fable sans goût. Mais tout est bien qui finit bien puisque c'est Noël à New York : Jack veut le beurre, l'argent du beurre et la fille du crémier. Et il va les avoir. Vous non malgré la prestation honorable de Nicholas Cage. Revoyez plutôt La Vie Est Belle pour les errances de l'ange Clarence qui sauve George Bailey (merveilleux James Stewart) et redonne envie pour de bon de croire aux miracles.

  Corinne Le Dour


     Dragon Rouge




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