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Bright Future













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Jellyfish (Bright Future)
Réalisé par Kiyoshi Kurosawa

Avec : Joe Odagiri, Tadanobu Asano, Tatsuya Fuji, Ryo Kase
Scénario : Kiyoshi Kurosawa
Titre Original : Akarui Mirai
Durée : 1:32
Pays: Japon
Année : 2003
Un avenir cinématographique aussi radieux que le titre de son dernier long métrage attend-il le réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa, dont on suit la carrière avec un intérêt soutenu ?

Le doute assombrit ces plus éclatantes espérances, tant Bright Future peine à trouver un rythme et une identité, au-delà de son étrange poésie.

Yuji, un jeune homme enferré dans ses rêves, a investi le monde de l'imaginaire, au détriment de la réalité déprimante de son travail à l'usine. Sous l'emprise de Mamoru, un collègue charismatique qui élève une méduse venimeuse, il se livre à de menus larcins. Mamoru, arrêté pour le meurtre de leur patron, lui confie sa précieuse méduse, avant de mettre fin à ses jours. Yuji poursuit les plans délétères de Mamoru, jusqu'au jour où il rencontre le père de son ami. Une relation forte se noue entre les deux êtres.

Kurosawa s'est essayé à tous les genres cinématographiques, du film de yakusas, à la comédie (potache), avant de trouver inspiration et notoriété dans le registre du fantastique (Charisma, Cure, Kairo).

Bright Future, objet inclassable, s'inscrit à la croisée de la fable, du drame social et du film fantastique. La présence du défunt Mamoru, contaminant l'espace filmique de sa spectrale aura, traduit ce glissement progressif de la réalité. Même mort, le jeune homme continue à exercer une influence destructrice sur son comparse. On pense à Cure, référence corroborée par la prolifération des méduses dans les canaux de la ville, comme symbolisation du mal qui converge vers les mégalopoles (avec comme vecteur l'eau), les gangrène petit à petit.

De manière générale, la frontière entre les mondes imaginaires et réels s'avère des plus ténues. Le spectateur ne sait pas vraiment dans quelle dimension il se situe. Ce qui est porté à l'écran relève t-il des fantasmagories de Yuji ou s'agit-il de la réalité ? L'absence de repères prévaut, tant dans l'existence des jeunes gens que chez le spectateur, pour le moins désorienté, puis franchement lassé par la succession de séquences tous plus insipides les unes que les autres.

In fine, qu'a voulu faire Kurosawa ? Un drame intime sur la relation père/fils ? Son propos est desservi par une absence totale de mise en scène.

A coup sûr, ce ne sera pas l'année des méduses…..

  Sandrine Marques





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