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La 25e Heure
Réalisé par Spike Lee

Avec : Edward Norton, Philip Seymour Hoffman, Barry Pepper, Brian Cox
Durée : 2:14
Pays : USA
Année : 2003
Web : Site Officiel
Basé sur : Roman
Spike Lee explore une fois de plus le cœur de New York dans La 25e Heure. Basé sur un roman de David Benioff, c'est le premier film réalisé dans la ville après les événements du 11 septembre 2001. Accompagné par la bande son jazz de Terence Blanchard, les dernières heures de liberté d'un homme confrontant ses propres démons, se font l'écho de cette métropole vibrante.

Le film suit Monty Brogan (Edward Norton) durant 24 heures, avant que les portes de la prison ne se referment sur lui pour 7 longues années — un format en compte à rebours auquel Lee nous avait déjà habitués dans Do The Right Thing. L'ensemble des personnages semble avoir été moulé dans des stéréotypes, de James (Brian Cox), le père irlandais et patron de bar, à Naturelle (Rosario Dawson), la copine portoricaine, en passant par les amis d'enfances — Frank, (Berry Pepper) play-boy de Wall Street et Jakob (Philip Seymour Hoffman), professeur juif attiré par une de ses élèves (Anna Paquin). Bien qu'à peine ébauchés, ces seconds rôles parviennent cependant à s'animer grâce aux interprétations convaincantes des acteurs qui les incarnent.

Norton est le plus remarquable, creusant son rôle avec âpreté pour offrir une interprétation brute, presque écorchée. Dans la peau d'un nationaliste homophobe, il confirme son penchant pour des personnages haineux poussant les spectateurs dans leurs retranchements (le skinhead d'American History X en étant la version la plus grotesque). Dans la La 25e Heure, il approche Monty tout en nuance, trompeur, rusé, affligé et fraternel à la fois. La scène du monologue xénophobe où, face à un miroir, il s'en prend à tous les groupes ethniques de la ville, est sans aucun doute le moment le plus intense du film. Mais c'est sa conclusion où Monty se retourne contre lui-même qui en fait l'une des rares épiphanies du long métrage : il sait qu'il est le seul en faute et le maître de son propre destin.

Bien qu'optant cette fois-ci pour une distribution en majorité blanche, la peinture et l'amour de sa ville sont tout autant omniprésents dans La 25e Heure. Alors que d'autres productions ont choisi d'éluder les événements du 11 septembre 2001, Lee a pris soin de nous montrer un New York meurtri mais glorieux. Sa photographie embrasse les gratte-ciel de la ville, mais aussi ces deux faisceaux de lumière symbolisant les Twin Towers. Lee s'aventure même à « ground zero », payant un hommage respectueux aux victimes tandis que la musique de Blanchard résonne. Un tel salut ne pouvait être rendu que par un New Yorkais et le cinéaste s'en acquitte d'autant mieux que ce portrait émouvant de la ville contraste avec la dureté du personnage de Norton.

Parfois ralenti par une narrative trop littéraire et amenuisé par des personnages de carton-pâte, La 25e Heure est pourtant une belle tragédie qui nous confronte à la réalité de la ville et de la nature humaine. Au lieu de nous rentrer dedans, le film nous prend par la main, nous montrant que, comme les New Yorkais l'ont découvert en 2001, en dépit des circonstances, l'humanité prévaut.

  Sarah Lund

     Inside man




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